• E2..192 kilomètres...bien joué les Gazelles!

    Etape 2 Nejjakh/Nejjakh – 192 kilomètres

    Amarok premier de l’étape et du classement général...

     

    La seconde étape du Rallye Aïcha des Gazelles a entraîné les gazelles du Team Volkswagen dans une zone ravinée par les oueds, où s’élèvent des barrières rocheuses, dont le franchissement s’est parfois avéré épique. Certaines pilotes ont osé des trajectoires au cap inédites et audacieuses. Des risques qui ont payé ! Les navigatrices ont également été à rude épreuve dans ces grandes plaines, où les repères disparaissent parfois, tels les mirages. L’équipage 161 (Jeanette James et Anne-Marie Borg) décroche la première place de l’étape, accentuant, de fait, leur avance au classement général.  

     

    Connaissez-vous les choux-fleurs ? Il ne s’agit pas d’un petit plat marocain mais d’une drôle de plante dure comme la pierre que les gazelles ont rencontré à l’envi au début de l’étape. « Il faut être vigilant, car ces choux-fleurs sont durs comme de la pierre. Heureusement, l’Amarok est suffisamment haut pour nous permettre de passer au-dessus de la plupart d’entre eux. Nous n’avons donc pas été trop gênées » expliquent France Clèves et Manale Faxelle. L’équipage 162 arrive ainsi parmi les premiers au contrôle de passage 3. Mais l’aventure du jour ne fait que commencer.

    Endurance, motivation et concentration

    « Nous sommes conscients que cette deuxième étape est particulièrement longue. Les clefs du succès sont l’endurance, la motivation et la concentration » analysent Elisabete Jacinto et Valérie Dot (N°160). « Généralement, nous roulons à 10 kilomètres/heure, afin de nous maintenir au cap avec exactitude, or l’épreuve fait près de 200 kilomètres. Nous sommes donc obligées de rompre avec notre rythme habituel » constatent Jeanette James et Anne-Marie Borg (N°161). « Mais la voiture est en forme, nous aussi, malgré la nuit agitée à cause de la tempête de sable. Et puis, nous avons un haricot magique qui nous porte chance ! » Pour l’équipage 165, l’action est précédée d’une réflexion. « Nous avons choisi d’aller au cap jusqu’à la balise 1 plutôt que d’emprunter la route, afin de gagner un kilomètre. Mais la balise numéro 4 étant à plus de 3 heures 30 de route, nous avons revu notre stratégie, sans quoi, nous ne pourrons jamais rejoindre le bivouac avant la nuit » commentent Laetitia Bleger et Maud Garnier.

    Changer de stratégie : c’est le choix qu’a fait dès l’aube l’équipage N°166. « Hier, nous avons absolument voulu trouver la sixième et dernière balise. Résultat, nous nous sommes tankées à 1 kilomètre du bivouac. Nous avons entamé notre nuit, seules dans le désert, mais l’organisation nous a réveillé pour que nous les suivions jusqu’au campement. La nuit a donc été particulièrement courte. Nous sommes déterminées à éviter une telle galère » raconte Pascale Laurent et Vanessa Lory. Au final, les deux gazelles ont validé aujourd’hui trois balises sur huit. « Cet après-midi, nous avons fait de magnifiques rencontres avec d’autres équipages. Pour nous, c’est aussi cela le Rallye ».

    « Elles sont complètement folles »

    Pendant ce temps, les autres équipages abordent les barrières rocheuses qui se dressent entre la balise 7 et la balise 8. La passe habituelle ayant été ravinée, la majorité des équipages fait demi-tour et contourne le massif. Mais l’équipage 160 parvient à franchir l’obstacle, économisant ainsi de précieuses centaines de mètres. « Notre premier réflexe a été de nous dire que c’était impossible, mais, en analysant le terrain, nous avons décidé de tenter l’aventure, centimètre par centimètre. »  L’équipage 161 choisit une autre option, tout aussi audacieuse, n’hésitant pas à descendre à flanc de montagne. « Elles sont complètement folles » s’exclament, ébahis, les pilotes de presse présents sur place, qui leur font une ovation. « C’était la journée des manœuvres extrêmes, avec des franchissements d’oueds sur deux roues » sourit Anne-Marie Borg. Une stratégie payante puisque les gazelles finissent première de l’étape, avec seulement 16 kilomètres de plus que le parcours idéal. L’équipage 160 n’est pas loin, avec deux petits kilomètres de plus.

    Tous les équipages Amarok ont réalisé de belles performances sur cette étape. Les 160, 161, 162, 165, 167, 168 et 169 sont parvenus à dénicher les huit balises. Les 163 et 164 en ont trouvé six, le 166 en a validé trois. Au bout de deux jours d’épreuves, les premiers Amarok sont respectivement premier (N°161), quatrième (N°160) et onzième (N°168) au classement général.

    Demain, les gazelles ont rendez-vous avec l’Erg Chebbi. Une étape cruciale pour les Amarok qui ont la victoire en ligne de mire.

     

     

    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :